On est toujours le raciste de quelqu'un, il faut s'y faire. Ainsi, une cinquantaine d'organisations, le plus souvent groupusculaires, interpellent-elles François Hollande et son gouvernement pour les appeler à appliquer son programme politique, notamment en matière d'immigration. Que l'immigration demeure sous le contrôle du ministère de l'Intérieur ne semble pas ravir les tenants de la Collaboration.
France Terre d'asile en remet une couche et considère que «dans le domaine de l'immigration, l'annonce de la composition du gouvernement Ayrault 2 s'inscrit dans une certaine continuité de la gouvernance mise en place par Nicolas Sarkozy». On en frémit d'effroi...
Les délicates personnes ajoutent qu'"«Il n'y a là aucun signe encourageant pour la société civile et les défenseurs des droits de l'Homme». Question : dénoncera-t-on un jour suffisamment les ravages du Sida mental, infiniment plus dangereux que le VIH.
Le film a 20 ans mais il n'a pas pris une ride...
Bien qu'il ait été l'invité surprise de François Hollande au grand raout du Bourget, Yannick Noah restera forcément le mal-aimé de celui qui dit ne pas aimer les riches, catégorie dans laquelle il range les Français bénéficiant de plus de 4 000 euros par mois. Catégorie dans laquelle Hollande se range lui-même, évidemment, ce qui suppose qu'il n'ait pas une haute opinion de lui-même.
Que peut alors penser François Hollande d'un Noah qui a gagné 3 800 000 euros en 2012, soit plus de 10 400 euros par jour ? Il doit vraiment détester ce milliardaire exilé aux Etats-Unis, ardent soutien de la gauche et on le comprend si on pense un peu au train de vie des Strauss-Kahn, Fabius, Dray, Royal, Aubry et autres grandes âmes qui prêchent le partage pour les autres mais vivent au quotidien comme des nababs dans leurs hôtels particuliers, avec leurs chauffeurs, gardes du corps, cuisiniers, véhicules de fonction et autres commodités. Sans parler d'un train de vie que ne peut même pas imaginer le smicard de base juste bon à glisser le précieux bulletin dans l'urne.
François Hollande entouré d'un groupe d'intellectuels (de gauche) en pleine chorégraphie.